LE FEU DE CAMP (ouvert à tous)

« Le feu fait grésiller les brindilles qui flambent au plus grand délice des Hommes. »

La musique est l'art de rendre les hommes libres... Elle donne une âme à nos coeurs et et des ailes à nos pensées... [Bob Marley -- Platon]

A la lueur du feu, musiciens accomplis comme amateurs mettent tout leur coeur dans des chansons entrainantes, pleines d'espoir et de rêves... Ou tout simplement rythmée, donnant envie de danser, de hurler sa joie...

‟ La Tradition ”
A chaque Feu de camp, une tradition est est respectée. Alors que les flammes s'éteignent peu à peu, perdant leurs si belles couleurs orngées, ne laissant que des cendres rougoyantes, chacun s'approche du feu et y lance un objet... Certain explique leur choix, d'autres non... mais cela à une signification et souvent, il s'agit du fruit d'une erreur que l'on ne veut plus jamais commettre...

Come on for the fun !
‟ Le Feu de Camp ”

Il est sept heures et déjà résonnent le tumulte des conversation, le délire des jeunes, les rires des enfants, le sérieux des adultes,...

Envie d'un verre ? D'un petit film dans les bras de ton/ta chérie ? Ou encore d'un Marshmallow grillé ? C'est ici !!

Le printemps est là, pour votre plus grand plaisir !

Au milieu de la clairière, c'était l'effervescence, de tout côté, jeunes comme adultes déplaçaient des branches, les entassant sur un tas impressionnant. La rumeur des conversations grimpait en même temps que l’excitation, tous présentaient une soirée folle. Bien sur, alors que les adultes travaillaient plus au feu, les jeunes préféraient… disons s’occuper de choses tout aussi importantes !
Dans un coin, tout un groupe entreposait des fûts remplis de bière ainsi que des bouteilles certainement d’alcool divers, une petite troupe était occupée à étendre un linge blanc à une cinquantaine de mètres du futur feu, en guise de toile où seraient projetés plus tard de vieux films du temps où la terre était encore paisible, où les effets néfastes des hommes étaient à peine visibles…
Tous avaient les mains occupées, et bientôt, on jeta de l’essence sur le bois avant d’y mettre le feu. Très vite, les flammes montèrent haut dans le ciel, au plus grand bonheur des enfants, et les habitants s’attroupèrent en petits clans autour du feu de camp, assis sur des troncs d’arbres coupés pour l’occasion. Les rires enfantins, résonnèrent, les disputent pour sortir les marshmallow de suite,… Un instant de paix complète !

Aileen observa les habitants se presser autour du feu, alors qu’elle seule restait immobile. Pas qu’elle s’en fichait, non, elle était debout depuis tôt le matin pour aider. C’était d’ailleurs elle qui avait installé le projecteur et la toile pour un peut être futur film sous les étoiles…
Non, ce n’était pas ça… Elle préférait juste rester seule maintenant, ou du moins ne pas s’immiscer dans cette foule surexcitée ! Elle préférait le calme,… pas vraiment la solitude, elle aimait la compagnie, mais aujourd’hui elle ne voulait pas de quelqu’un hurlant à pleins poumons. Peut-être était ce les flammes orangées qui la rendaient ainsi morose? Ou encore le ciel qui perdait peu à peu son bleu qui serait bientôt remplacé par un noir d’encre…
Elle ne savait pas trop…
Soupirant, la jolie brune finit par s’isoler un peu plus encore, s’installant contre un arbre, face au projecteur, et fermant. Et dire qu’elle s’était préparée à cette soirée avec impatience. Non pas qu’elle avait fait plus attention que cela à son apparence, elle s’était habillée d’une simple robe bustier noire et de chaussures de la même couleur, avec juste une veste en jeans… Mais elle attendait tellement de cette soirée qu’elle se sentait tristounette maintenant qu’elle avait commencé… Bizarre ? Certainement, mais totalement Aileen !
La belle brune était compliquée, elle en avait conscience ! Lunatique même mais bon, on ne pourrait plus la changer à présent ! Aileen avait toujours été ainsi, d’humeur changeante…
Baillant doucement, la jeune fille regarda autour d’elle, observant les habitants qui riaient ensemble, tout semblait parfaitement parfait ! Trop d’ailleurs, heureusement, dans un coin, dans jeunes buvaient tranquillement, aussi s’approcha t-elle et prit un verre, brisant cette image pseudo parfaite.
La brunette s'ennuyait et elle espérait que cela s'arrangerait...

[HS : pas d'inspi après tout ça...]

Un nouveau feu de camp... Abigail ne savait pas si elle devait se réjouir ou pas de cette événement. Certes elle aimait l'ambiance qui y régnait, mais elle se sentait un peu seule. Léna avait insisté pour y aller avec ses amies. Abi ne craignant rien pour elle ici avait bien du accepter. Alors elle s'y était rendu seule. La tentation de demander à Damian de l'accompagner était bien là, mais elle s'en était abstenu. Elle avait donc traverser le village à pied des chalets jusqu'à la foret. Et maintenant qu'elle slalomait entre les arbres elle regrettaient d'avoir pris ses chaussures. Certes elle ne portait pas de talon, mais de simple petite ballerine dans la terre s'était pas terrible. Abi s'était habillée assez simplement. Un feu de camp n'était pas un bal de promo. Elle portait donc un simple jean, un débardeur dos-nu et un long gilet de laine épaisse. Un truc confortable. Mais maintenant qu'elle marchait entre les arbres, elle se demandait si les baskets n'auraient pas été plus indiqué.

Elle parvenait enfin à la clairière. Les gens commençaient déjà à se masser autour du feu. Abigail repéra Aileen adossée à un arbre, à l'écart. Abigail fut presque tentée de la rejoindre. Mais il ne manquerait plus qu'elle se mette à se disputer ce soir... Alors tant pis. Elle avança vers la foule, restant dérrière. Elle attendait le début des festivités, les yeux perdus dans le feu qui crépitait. La danse des flammes à quelque chose d'hypnotique. Sans doute pour ça que les gens y trouvent quelque chose de thérapeutique ou de symbolique.

[Alors là pour le coup, c'est tout court et tout nul T_T]

Messages : 122 Date d'inscription : 12/04/2009

_Il ne reste que quelques minutes à ma vie
Tout au plus quelques heures, je sens que je faiblis
Mon frère est mort hier au milieu du désert
Je suis maintenant le dernier humain de la terre

On m'a décrit jadis, quand j'étais un enfant
Ce qu'avait l'air le monde il y a très très longtemps
Quand vivaient les parents de mon arrière grand-père
Et qu'il tombait encore de la neige en hiver

En ces temps on vivait au rythme des saisons
Et la fin des étés apportait la moisson
Une eau pure et limpide coulait dans les ruisseaux
Où venait s'abreuver chevreuils et orignaux

Mais moi je n'ai vu qu'une planète désolante
Paysages lunaires et chaleur suffocante
Et tous mes amis mourir par la soif ou la faim
Comme tombent les mouches...
Jusqu'à ce qu'il n'y ait plus rien...
Plus rien...
Plus rien...

Il ne reste que quelques minutes à ma vie
Tout au plus quelques heures, je sens que je faiblis
Mon frère est mort hier au milieu du désert
Je suis maintenant le dernier humain de la terre

Aileen était là, adossée à un arbre,… et elle s’ennuyait, tout simplement… Oui, elle avait l’impression que cette soirée allait être désespérément ennuyante, jusqu’à ce qu’elle aperçoive plusieurs personnes qu’elle connaissait, mais vers qui aller ? Abigail ? Elles risquaient toutes les deux de se disputer pour un rien, cela serait terrible mais tellement plus amusant que de rester seule… Elle pouvait également aller vers Willinie, là, c’était certain qu’elles étaient partie pour des heures de rires, mais elles finiraient toutes les deux allongées au sol, mortes de fatigue d’avoir trop rit… Et il y avait Sarah, seule dans un coin, à chantonner… Aileen s’entendait particulièrement bien avec la jeune fille, elles étaient toutes les deux totalement différentes, vraiment, mais elle aimait la présence de la brunette…
C’est là qu’une étincelle de malice prit place dans les yeux d’Aileen, Sarah lui fit signe mais elle ne lui répondit pas, observant le feu, puis les gens autour d’elle. Alors que Sarah semblait se demander pourquoi elle l’avait ignorée, la belle brune se précipita vers Abigail et attrapa avec assurance sa main, lui collant un baiser sonore sur la joue avant de déclarer, amusée :

-Viens Tati Abi’ on va s’amuser !!

Bien sur, Abigail n’était pas vieille, mais Aileen adorait l’ennuyer avec leurs quelques années de différence. Son aînée sembla prise au dépourvu mais Aileen ne lui laissa pas le temps de faire quoique ce soit, courant déjà vers Willinie. Elle lui sauta dans les bras, ne lâchant pas la main d’Abi et déclara, son sourire grandissant peu à peu :

-Allez Willi-chou, reste pas plantée là toute seule, viens !

L’idée qui traversait l’esprit tordu de la belle brune était simple : réunir les trois brunettes près du feu, avec elle également, bien sur !
Aussi entraîna t-elle à sa suite les deux filles pour se planter devant Sarah et déclarer, lui faisant la bise plus calmement qu’avec les deux autres :

-Aller, viens te mélanger au autre, mets ta timidité de côté, ce soir c’est la fête !!

Elle emporta donc ses trois amies avec elle, avant de les asseoir de force dans un endroit plus isolé, face au feu. Aileen s’assit sur un rondin et fit signe aux autres d’en faire de même avant de déclarer, les sourcils froncés :

-Mais bougé vous un peu, mettez y du votre !!

Elle rit, doucement, mettant de la bonne humeur parmi leur maintenant mini groupe… Et elle se rendit compte d’une chose, elle ne savait pas si les demoiselles se connaissaient, aussi fit elle avec rapidité les présentations :

-Bon ben, je sais pas si vous vous connaissez,… Abi’ – Willinie – Sarah… Et ben moi quoi !

_ Ne t'en fais pas, on se connait très bien. En tout cas, je connais Willi et Abi !

_ Eh bien... Que faisons-nous maintenant ? D'ailleurs j'avais une question, personne n'a vu Kyle se soir ? Je n'aimerai pas qu'il se soit encore isolé.

[Arffff]